A Young Man Came to Me [...] And I stood before the young man face to face, and took his right hand in my left hand and his left hand in my right hand,
jason entre 30 et 35 ans - statut au choix - caissier / serveur / ouvrier du bâtiment / au choix - libre
Inégalités, et pauvreté. Jeans troués et chaussures usées. PB&J sandswiches et Mac n’ Cheese à l’année. Jason a été bercé par une mère célibataire, sans père (inexistant) au rythme d’histoires de jeunesse farfelues. Ses études, à Princeton, avortées à sa place. Le regret, imperceptible au fond de son regard et absolument absent du timbre de sa voix. Elle a insisté, toute sa vie : ‘Tu étais, tu es et tu seras toujours la plus belle chose qui me soit arrivée’ et elle lui souffle encore sur son lit de mort, emportée par la maladie au cœur d’un hôpital qu’elle ne paie pas, et qu’il peine à rembourser. Jason n’a jamais su quoi faire, mis à part s’occuper de sa mère, et se retrouve perdu : abandonné, oublié, esseulé. Sans ambitions, ses rêves et ses aspirations se délitent sur l’évidence de la réalité qu’il mène. Terre-à-terre et prosaïque, il n’a jamais vraiment cru les contes de sa mère : sa liaison informelle avec un homme à la renommée internationale, qu’il a déjà vu à la télé, lorsqu’elle était encore à l’université.
Après l'enterrement de sa mère et ses obsèques, après cette rencontre funeste, Jason décide d'emménager à Miami.
(Pré-lien malléable, à s'approprier. Les points non modifiables sont : il a grandi dans la pauvreté ; sa mère a étudié à Princeton, l'a eu très jeune et l'a élevé seule ; elle est décédée en août/septembre 2024 d'une maladie (à définir) ; il a entre 30 et 35 ans.)
PROPOSITIONS D'AVATARS : Tom Webb, Logan Lerman, Aaron-Taylor Johnson, Tobias Sorensen, Sam Way, Richard Deiss, Matthew Noszka, Hugh Laughton-Scott, Aleksandar Rusic, Federico Massaro, Tom Blyth, Janis Danner, etc. au choix
@Vince Archambault :Il l’a entendu, l’entend, et l’entendra encore souvent, ce nom : Vincent Archambault. Il le connaît déjà avant même de le croiser, car sa mère a dépeint un étrange portrait de ce grand homme. Elle l’a décrit tel quel : charmant, intelligent et féru de littérature. Charmant, les magazines people le décrivent ainsi ; intelligent, les journaux internationaux le qualifient ainsi mais féru de littérature ? Il le savait avant même de lire l’article publié en août 2024 dans lequel Vincent Archambault admet lire pour le plaisir. Mais c’est lorsqu’il le rencontre, face à face, tête à tête, nez à nez, qu’il se rend compte de l’exactitude de ses souvenirs d’enfance, alors qu’il a été bercé d’histoires de cet homme. Sa mère et lui ont lu ensemble Pride and Prejudice, raconte Vincent. Sa mère et lui ont passé des nuits blanches à débattre sur la première ligne du livre que Vince lui cite : ‘It is a truth universally acknowledged, that a single man in possession of a good fortune, must be in want of a wife.’
Et à cet instant,
l’évidence se redessine.
Les mots de sa mère,
la plus belle chose qui me soit arrivée,
l’enfant lui-même,
mais ce qu’il représente aussi. N’est-il pas son fils ?
N’est-il pas destiné à s’arracher à la misère, par ce nom qu’il ne porte pas ? Ne lui en veut-il pas aussi, à ce père, de ne pas le connaître ? N’est-il pas coupable, et déjà condamné du crime de l’indifférence ? Car sa fortune aurait pu sauver sa mère, et leur famille toute entière.